2009 a été l’année de la télésanté : la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires) a enfin intégré un article qui lui est consacré. Pour les patients atteints de maladies chroniques, comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires, elle permet de retarder une réhospitalisation, donc de favoriser le traitement à domicile, et peut aussi éviter des traitements coûteux. Par exemple, un patient insuffisant rénal correctement télésurveillé peut retarder de sept ans la dialyse, le traitement le plus coûteux pour l’assurance-maladie.
Les dispositifs actuels se composent d’un ordinateur à écran tactile chez le patient, d’un PC gestionnaire de suivi sur lequel l’infirmière récupère les données transmises par le patient, et d’un accès sécurisé aux données médicales pour le médecin traitant.
Les études montrent que les patients en sont content, et qu’ils ont acquis des automatismes d’auto-surveillance. Mais attention à la baisse de motivation avec l’âge, et à la difficulté à détecter et à traiter la dépression.
Pour en savoir plus, je vous invite à visiter portailtelesante.org.