Suite à la mobilisation du 27 mai dernier concernant – entre autres – la réforme des retraites, les sénateurs examinent depuis hier un projet de loi incluant un régime des retraites des infirmiers du secteur publicleur proposant un salaire plus élevé contre une retraite plus tardive. Nous avions déjà parlé de cette revalorisation de la profession d’infirmier, à présent nous savons qu’elle sera appliquée à partir du mois d’août au plus tôt et que les infirmiers auront 6 mois pour choisir.
Célébrée depuis 1965, la journée internationale des infirmières rend hommage au travail accompli par les infirmiers et infirmières, ainsi qu’à leur innovation dans les soins et à leur engagement dans leur métier. Un travail de plus en plus difficile aux vues des conditions de travail, des baisses d’effectifs et de la demande croissante de soins.
Le 12 mai correspond au jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale (1820), pionnière en matière de soins infirmiers modernes et statisticienne notable, elle est à l’origine d’avancées sanitaires d’ampleur et fut la première femme à être élue membre de la Royal Statistical Society.
Revenons un peu sur cette réforme qui a fait couler beaucoup d’encre, et usé quelques claviers, depuis qu’elle a été proposé début février. Pour résumer, celle-ci laisse aux infirmières et infirmiers exerçant dans un hôpital public le choix entre une revalorisation salariale d’environ 2000€ nets par an qui s’accompagne d’un départ à la retraite repoussé à l’âge de 60 ans, et un maintient des conditions salariales actuelles pour un départ en retraite possible à 55 ans.
Toujours est-il que cette réforme a été validée le 8 avril dernier par l’Assemblé nationale, laissant aux principaux concernés 6 mois à partir de juin pour choisir entre les 2 solutions qui s’offrent à eux. Un « passage en force » pour Pour Gérard Bapt (PS), « puisqu’un seul syndicat, le syndicat national des cadres hospitaliers, qui représente moins de 1% des personnels, a signé l’intégralité du protocole! ».
Un sondage a été réalisé du 6 au 7 avril un sondage téléphonique auprès de 318 infirmières hospitalières de moins de 50 ans. Les résultats, disponibles sur le site de l’institut BVA, montrent notamment que 57% de celles ayant exprimé un choix sont favorables à cette nouvelle réforme. Un chiffre qui diminue à mesure que l’âge des infirmières questionnées augmente.
La campagne de vaccination actuelle demande beaucoup de « main d’oeuvre ». Des centaines d’étudiants infirmiers, comme nous le disions dans le précédent article, ont manifesté vendredi devant le ministère de la santé contre les conditions de réquisition.
Ils ont brandis des banderoles dénonçant la mauvaise organisation de cette vaccination et ses conséquences néfastes sur leur formation. Certain ont aussi regretté l’absence de rémunération ou l’affectation à des centres éloignés de leurs domiciles.
Le projet d’Ordre des infirmiéres et des infirmiers exerçant en France date d’une trentaine d’année et s’inspire de celui de l’ Ordre des Infirmiéres et Infirmers du Québec qui vit le jour le 1er février 1974 et dont la principale vocation était la protection du public et le maintien de l’excellence dans l’exercice professionnel.
Un premier projet de loi verra le jour en 2005, sans succès, puis un second adopté en décembre 2006. L’adhésion est obligatoire pour tous les infirmiers, sauf les infirmiers militaires.
Et c’est là que le bas blesse. En effet, de nombreux syndicats (CGT, CUnsa, FDT, FSU, CFTC, FO et Sud Santé) appellent les infirmiers à une journée de mobilisation contre la mise en place de cet ordre, et son adhésion obligatoire.
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On sait le travail de nuit pénible, nombreuses sont les études ayant démontré ses méfaits sur le santé. Mais si le risque pour le praticien est grandissant à mesure que le nombre de gardes augmente, il l'est également pour le patient. […]