On en a entendu parler ces derniers jours, le gouvernement lance un second plan de lutte contre le cancer.
Destiné à améliorer la recherche et le retour à la vie normale des malades ainsi qu’à gommer les inégalités sociales et géographiques des Français face à cette maladie, il est doté d’un budget de 730 millions d’euros, ce qui est, « dans le contexte actuel, un effort important que fait notre pays », rappelle le Président.
Une partie importante de ce budget servira à lutter contre le manque de spécialistes en France.
« Sur la durée du plan, il faut viser une augmentation de 20% du nombre » d’oncologues, de radiothérapeutes et hématologues, a insisté M. Sarkozy appelant à un « rattrapage ciblé dans les régions confrontées à une pénurie ». Il veut également augmenter le nombre de radiophysiciens et développer des métiers comme celui d’infirmière coordonnatrice de soins.
Ce personnel sera repartie de façon plus équitable sur tout le territoire, afin de réduire les disparités sociales et géographiques. « Il y a bel et bien en France une surmortalité géographique liée au cancer », a ajouté le président de la République indiquant que dans la partie nord-ouest du pays « la mortalité par cancer est le double de celle constatée ailleurs ».
Enfin, Nicolas Sarkozy a souhaité la création d’un « programme personnalisé de l’après-cancer » afin de faciliter un retour à la vie normale. Ce suivi, qui devrait brofiter à 50% des patients au moins, « devra impliquer l’infirmière coordinatrice des soins et le médecin traitant », a précisé le président de la République.