La campagne de vaccination actuelle demande beaucoup de « main d’oeuvre ». Des centaines d’étudiants infirmiers, comme nous le disions dans le précédent article, ont manifesté vendredi devant le ministère de la santé contre les conditions de réquisition.
Ils ont brandis des banderoles dénonçant la mauvaise organisation de cette vaccination et ses conséquences néfastes sur leur formation. Certain ont aussi regretté l’absence de rémunération ou l’affectation à des centres éloignés de leurs domiciles.
La campagne de vaccination filant désormais bon train, le besoin en terme de personnel est grandissant. Et à défaut de pouvoir solliciter les infirmiers, le ministère de la santé entend obliger les élèves infirmiers en troisième année à prêter main forte.
En effet à partir d’aujourd’hui, les centres de vaccination seront ouverts 6 jours sur 7 de 8h à 22h en continu, ainsi que le dimanche de 9h à 13h.
Ces réquisitions forcées qui empiètent sur le temps d’apprentissage ne sont évidemment pas du goût des principaux concernés, surtout en cette période de fêtes.
Une manifestation a d’ores et déjà été organisée aujourd’hui juste en face du ministère de la santé.
C’est sur le site Romandie.com qu’on l’apprend. Un infirmier libéral de Bordeaux a indiqué mardi avoir refusé sa réquisition dans le cadre de la vaccination contre la grippe H1N1, pour ne pas être contraint « d’abandonner ses patients ».
S’il est président d’Infidom, une association d’infirmiers libéraux à Bordeaux, il précise que sa décision n’engage que lui.
« La réquisition ne peut contraindre une infirmière libérale à abandonner ses patients sans assurer la continuité de ses soins. Notre code de déontologie nous l’interdit, vous ne pouvez donc nous y contraindre », écrit-il dans cette lettre au préfet, Dominique Schmitt.
On en a entendu parler ces derniers jours, le gouvernement lance un second plan de lutte contre le cancer.
Destiné à améliorer la recherche et le retour à la vie normale des malades ainsi qu’à gommer les inégalités sociales et géographiques des Français face à cette maladie, il est doté d’un budget de 730 millions d’euros, ce qui est, « dans le contexte actuel, un effort important que fait notre pays », rappelle le Président.
Une partie importante de ce budget servira à lutter contre le manque de spécialistes en France.
« Sur la durée du plan, il faut viser une augmentation de 20% du nombre » d’oncologues, de radiothérapeutes et hématologues, a insisté M. Sarkozy appelant à un « rattrapage ciblé dans les régions confrontées à une pénurie ». Il veut également augmenter le nombre de radiophysiciens et développer des métiers comme celui d’infirmière coordonnatrice de soins.
Ce personnel sera repartie de façon plus équitable sur tout le territoire, afin de réduire les disparités sociales et géographiques. « Il y a bel et bien en France une surmortalité géographique liée au cancer », a ajouté le président de la République indiquant que dans la partie nord-ouest du pays « la mortalité par cancer est le double de celle constatée ailleurs ».
Enfin, Nicolas Sarkozy a souhaité la création d’un « programme personnalisé de l’après-cancer » afin de faciliter un retour à la vie normale. Ce suivi, qui devrait brofiter à 50% des patients au moins, « devra impliquer l’infirmière coordinatrice des soins et le médecin traitant », a précisé le président de la République.
12 heures avec sa blouse médicale sur le dos, c’est ce que propose actuellement l’hôpital de Rochefort (Charente Maritime) à ses infirmières. Si la direction, qui voit là un moyen de faire des économies, en économisant des postes, et en faisant tourner deux équipes au lieu de trois, argumente en disant que cela se fait déjà dans d’autres établissements, les principaux intéressés, et les syndicats, refusent catégoriquement. Pour eux, cela peut s’avérer dangereux, et des rapports montrent des risques sur la qualité des soins et le nombre d’erreurs professionnelles.
Pour l’Unsa, la CFTC et Sud, « travailler 12 heures d’affilée, c’est une vigilance diminuée du soignant ; donc une dangerosité pour les malades et un risque d’erreur qui engage la responsabilité du salarié ; des risques d’accident du travail accrus ; un impact très négatif sur la vie sociale et familiale. »
Ils ont d’ailleurs trouvé un soutient de point en la médecine du travaille, qui a rappelé que « d’un point de vue médical, les horaires en 12 heures dans des services de soin sont responsables d’une pénibilité professionnelle accrue et sont sources de mal-être. »
Si la direction de l’hôpital affirme qu’il est encore trop tôt pour parler de ces mesures, le personnel se réunira le 9 novembre prochain pour en parler.
Outre les blouses médicales, les chirurgiens disent de toute une batterie d’équipements pouvant les aider à réaliser leur métier. A Monaco, ils disposent d’un centre de cardiologie régulièrement en tête des classements nationaux. Les chirurgiens y bénéficient d’équipements de haut niveau.
S’il surplombe un parking à yachts et si sa salle d’opération a une vue sur le port et le palais princier, le Centre de Cardiologie de Monaco est surtout reconnu pour sa salle d’opération hybride. L’imagerie vient y seconder les chirurgiens du diagnostic au suivi des interventions.
Les chirurgiens y possèdent une double formation, pour utiliser au mieux ce matériel, ce qui permet de réduire le temps entre l’examen et l’intervention.
Le centre vient d’acquérir un scanner à basse émission pour un montant de 1,8 million d’euros qui diminue l’irradiation des patients de 40%.
Les Blouses Roses, comme chacun sait, est une association qui essaie d’améliorer le séjour hospitalier des malades. L’association recherche actuellement de nouveaux bénévoles pour l’aider à étendre son action.
Le projet d’Ordre des infirmiéres et des infirmiers exerçant en France date d’une trentaine d’année et s’inspire de celui de l’ Ordre des Infirmiéres et Infirmers du Québec qui vit le jour le 1er février 1974 et dont la principale vocation était la protection du public et le maintien de l’excellence dans l’exercice professionnel.
Un premier projet de loi verra le jour en 2005, sans succès, puis un second adopté en décembre 2006. L’adhésion est obligatoire pour tous les infirmiers, sauf les infirmiers militaires.
Et c’est là que le bas blesse. En effet, de nombreux syndicats (CGT, CUnsa, FDT, FSU, CFTC, FO et Sud Santé) appellent les infirmiers à une journée de mobilisation contre la mise en place de cet ordre, et son adhésion obligatoire.
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Un récent sondage a montré que 65% des généralistes constataient une croissance de la maladie chez leurs patients, notamment dû au vieillissement de la population. Ils viennent principalement pour évoquer les effets secondaires liés à la maladie. Souvent désemparés par le discours très technique auquel ils peuvent être confrontés en milieu hospitalier, ils v […]
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