Blouse-Médicale.net

L'actualité du secteur de la santé

août 25th, 2010

Le travail de nuit compensé pour les anésthésistesOn sait le travail de nuit pénible, nombreuses sont les études ayant démontré ses méfaits sur le santé. Mais si le risque pour le praticien est grandissant à mesure que le nombre de gardes augmente, il l’est également pour le patient.

Les anesthésistes sont donc les premiers à tirer la sonnette d’alarme pour réclamer une considération plus importante du travail de nuit dans le calcul des retraites. Après la récente revalorisation dont a bénéficié le diplôme d’infirmier anesthésiste, ils souhaitent que 1000 nuits de garde justifient l’obtention d’un taux plein sans nécessairement avoir travaillé les 160 trimestres habituels. Ils demandent également à ce que les praticiens les plus âgés soient dispensés des tâches les plus pénibles (dont les gardes font partie).

Cette pénibilité du travail n’est actuellement compensé que si le praticien est victime d’une invalidité avérée à hauteur de 20%. Ce chiffre bien trop élevé selon les syndicats est en total désaccord avec la réalité du terrain. « Le seuil d’invalidité fixé à 20% est une aberration pour tous les médecins du travail : les invalides à 20% sont de fait déjà retirés du travail. Les conséquences de la pénibilité du travail de nuit surviennent de manière très différé, en général après la retraite ».

Si aucune réponse n’est apportée à ces revendications, le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E) appellera les anesthésistes à refuser toutes les nuits de garde. Et ce jusqu’au 7 septembre 2010, synonyme de journée nationale contre la réforme des retraites.

Vous trouverez davantage d’informations dans l’article intitulé Pénibilité du travail de nuit : les anesthésistes sonnent le réveil paru sur le journal international de médecine.

août 23rd, 2010

Logo Girodmedical

Girodmedical va permettre le remboursement de matériel médical inscrit à la LPPR


Premier site e-commerce affilié à la Caisse Primaire D’assurance Maladie

Toujours en quête d’améliorations à proposer à ses clients, Girodmedical est officiellement devenue la première boutique en ligne affiliée en tant que fournisseur de produits inscrits à la LPPR (Liste des Produits et Prestations Remboursables).

En d’autres termes, une personne disposant d’une ordonnance pour un article inscrit sur la liste des produits remboursables par la sécurité sociale pourra désormais le commander en ligne et se faire rembourser, au même titre qu’une personne ayant acheté dans un magasin traditionnel.

Force est de constater que l’e-commerce prend de plus en plus de poids auprès de certaines grandes institutions. Cette première intégration d’un site internet au système de santé français souligne la légitimité récente accordée aux acteurs du web, elle nous rappelle le chemin parcouru et laisse entrevoir de belles opportunités.

Conscient de cette chance et du besoin légitime qu’a chacun quant au choix d’un dispositif médical, Girodmedical entend proposer au fur et à mesure davantage de produits inscrits sur la liste des produits et prestations à des prix conventionnés. Permettant ainsi un remboursement à hauteur de 100% par la sécurité sociale.


Une procédure adaptée aux particularités du modèle internet

Le fonctionnement est simple, vous repérez sur le site internet le matériel médical dont vous avez besoin et qui porte la mention « LPPR ». Vous l’ajoutez à votre panier et finaliser votre commande comme s’il s’agissait de n’importe quel autre produit. La page de confirmation vous rappelle toutefois qu’il est nécessaire de nous faire parvenir votre ordonnance par fax ou par mail pour recevoir une feuille de soins.

A réception de l’ordonnance, une feuille de soins dûment complétée vous est alors envoyée par courrier le jour-même. Ne reste alors qu’à la transmettre au siège de la caisse régionale à laquelle vous êtes rattaché(e). Le remboursement intervient lui selon le délai standard de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.

Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à contacter le service clientèle par mail à l’adresse question@girodmedical.com ou par téléphone au 02.40.58.98.00, ou bien rendez-vous directement sur le site internet de Girodmedical : http://www.girodmedical.com

Pour davantage d’informations, je me permets de vous renvoyer vers l’article paru dans le Journal du net intitulé Girodmedical, 1er e-marchand de matériel médical remboursé

août 13th, 2010
Bruxelles nouvelle destination des étudiants en médecine

La Grand-Place de Bruxelles

Souvent pointé du doigt, le numerus clausus français bloque bon nombre d’étudiants notamment dans les filières kiné, médecine et pharma (Pour plus d’informations, lire : La Sarthe souhaite rapatrier les médecins généralistes formés en Roumanie). Malgré la pénurie annoncée dans plusieurs secteurs de santé, l’État tarde à réviser ses chiffres obligeant certains étudiants à se tourner vers d’autres solutions.

Au premier rang de ces terres d’accueil on retrouve la Belgique qui se voit aujourd’hui obligée de limiter à 30% le nombre d’étudiants non résidents belges dans les filières concernées : « Nous avons compté jusqu’à 60% d’étudiants français en kinésithérapie avant le décret qui a limité à 30% des inscrits les nombres de non résidents belges ».

Le coût nettement inférieur des études constitue également un argument de poids lorsque vient le moment de choisir son établissement scolaire. En effet les études de médecine en Belgique peuvent coûter jusqu’à 10 fois moins cher qu’en France (environ 800€ contre 8000€ en moyenne pour l’hexagone).

Pour les plus curieux, La Voix du Nord a publié une interview intéressante de 2 étudiantes françaises en kinésithérapie et médecine expatriées en Belgique.