Près de 3 ans après la création contestée et contestable d’un ordre infirmier (dont nous parlions dans cet article précédent) dont l’utilité ne saute pas vraiment aux yeux, le gouvernement s’est finalement décidé à « revaloriser » le métier d’infirmier, suite aux réclamations des différents syndicats.
Le choix est donné aux infirmières et infirmiers de France entre 2 possibilités :
La première (catégorie A) consiste en une augmentation de salaire d’environ 23€ mensuels (augmentation progressive grimpant à 90€ au bout de 5 ans) à la condition de travailler jusqu’à l’âge de 60 ans.
La deuxième (catégorie B) consent une augmentation de 4€ mensuels pour une retraite qui resterait alors à 55 ans.
Pour les principaux concernés dont on sait le métier éreintant, la pilule est difficile à avaler.
Quand on sait que d’ici à 2015 la moitié de la profession partira à la retraite, on comprend que la proposition s’adresse davantage aux jeunes diplômé(e)s qu’à celles et ceux qui ont déjà beaucoup donné et pour qui il est difficilement concevable de doubler du jour au lendemain le laps de temps qui les sépare de la retraite. Mais en quoi alors ces propositions incitent-elles les jeunes à se lancer dans une profession réputée difficile ?
Les syndicats sont d’ores et déjà en train d’étudier ce projet avant d’être prochainement reçus par le ministère de la santé pour en discuter. Nous vous tiendrons évidemment informé(e)s de l’évolution de la réforme.
Je vous laisse découvrir cet article du monde qui recueille les impressions de quelques infirmières et infirmiers.